Quatre banques françaises accusées de « spéculer sur la faim »
Sauf erreur, dit Oxfam, "Crédit mutuel, Banque postale et Crédit coopératif ont une attitude responsable".
Interrogé, BNP Paribas récuse l'accusation : "Ce sont des fonds de placement de long terme, non exclusivement centrés sur l'agriculture, pour des investisseurs stables. La spéculation, le court terme qui déstabilise les cours, nous nous l'interdisons !"
Mais Oxfam n'en démord pas : les volumes ont un effet sur les cours ; l'agriculture ne doit pas se jouer "au casino". Elle exhorte les députés à mettre fin, par la loi, "à la commercialisation d'outils financiers pariant sur la faim".
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